Retrouvez l'ensemble des spectacles du Théâtre de la Mezzanine (Notamment ceux d'avant 1991) : ici.

Un langage théâtral singulier au travers (entre autres) de :


ORPHEE ET EURYDICE


Opéra de Christophe Willibald Gluck (Version italienne de Vienne -1762-)

SURTITREE EN FRANCAIS

Livret Ranieri de’ Calzabigi

 

Mise en scène : Denis Chabroullet

Direction musicale : Jean-Marie Puissant

Assistante à la mise en scène : Cécile Maquet

Chorégraphie : Antonio Cabrita et Sao Castro

Scénographie : Denis Chabroullet

Décors :Thierry Grasset

Lumières  : Franck Rondepierre

Vidéo et régie : Morgane Viroli
Masques : Kinga Sagi

Poupées : Aline Bordereau

Accessoires : Pauline Lefeuvre

Costumes : Roseline Bonnet des Tuves, Marie-Christine Rivière, Monique Dufay, Joëlle Maquet, Alice Rochette et Martha Lebars.

Stagiaire : Florian Beau

 

Distribution :

(Orphée) Théophile Alexandre, contre-ténor

(Eurydice), Anaïs Frager, soprano

(Amour) Roseline Bonnet des Tuves, soprano

Quatuor vocal :
Soprano : Cécile Côte -  Mezzo-soprano : Mayuko Karasawa -Ténor  : Dominique Ploteau -  Baryton :Thill Mantero

Danseuses : Ester Gonçalves et Alexane Albert

Manipulation : Thierry Grasset, Cécile Maquet et Alice Rochette

Direction d’orchestre : Jean-Marie Puissant

Ensemble : « Les Muses Galantes » : Céline Langlet (flûte traversière), Timothée Oudinot (hautbois), Nina Daigremont (cor), Aurélie Gallois (violon), Sophie Dutoit (alto), Louise Audubert (violoncelle), François de Maubus (harpe) et Baptiste Reboul (contrebasse).

Orchestration : David Walter

 

Une production des Productions de la Mezzanine

Co-production : Théâtre Sénart (Lieusaint)

Théâtre Luxembourg Meaux (Seine-et-Marne)

Co-réalisation : Teatro Viriato de Viseu (Portugal)

Avec le soutien de :

Aide à la création du Conseil Départemental de Seine-et-Marne

Région Ile-de-France

ADAMI et SPEDIDAM

 




DON QUICHOTTE (2016)



Adaptation et écriture : Denis CHABROULLET

Traduction : Aline Schulmann

Musique : Roseline Bonnet des Tuves

Après de nombreuses années de spectacles muets, la compagnie « qui parle quand elle en a envie » reprend la parole grâce à DON QUICHOTTE 

Dans la truculence du récit poétique et militant de Cervantès, nous avons tiré notre fil tragi-comique, où personnages, marionnettes et objets enchanteurs s'entrechoquent sans jamais détourner Don Quichotte de sa quête chevaleresque pour Dulcinée.

Sous forme d'épisodes, de rencontres, de réflexions inattendues, les univers nous baladent d’un cirque de Calder à un studio radiophonique des années 40, des moulins à paroles sans paroles aux grossières hallucinations de Dulcinée.

On le croit fou, mais Don Quichotte est bien au-delà d'une folie ordinaire : il est réfractaire à l'injustice sous toutes ses formes, et contre toute attente, ce sont bien les puissants qu’il défie !

Et ce n’est pas pour rien qu’il demeure, quatre siècles après sa mort, la figure emblématique des combats d'aujourd'hui.

Durée du spectacle : 2H

 

Tout public à partir de 14 ans


DON QUICHOTTE de Miguel de Cervantes (traduction Aline SCHULMAN)

Durée du spectacle : 1h50

Adaptation et écriture et mise en scène : Denis Chabroullet/Ecriture musicale : Roseline BONNET DES TUVES/ Assistante : Cécile MAQUET/Construction décors, marionnettes et accessoires Thierry GRASSET/ Marionnettes et objets ferraille : Anne-Claire JUDE/Poupées tissu : Aline BORDEREAU/Accessoires costumes : Véronique LORNE/Création lumières : Jérôme BUET/Vidéo et son Eric POTTIER/Régie lumières : Morgane  VIROLI/Réalisation des costumes : Monique DUFAY, Marie-Christine SANCHEZ, et Léna TONDUSSON (stagiaire)

Avec au plateau :

Sandrine BURSZTYNOWICZ (comédienne) Thierry GRASSET (manipulateur)

Carine JIYA (comédienne) Nicolas KORETZKY (comédien)

Thill MANTERO (comédien-chanteur lyrique) Laurent MARCONNET (comédien)

Cécile MAQUET (comédienne-manipulatrice) Quentin PAGEOT (comédien)

Clémence SCHREIBER (comédienne)

Photos: Jean-François Chastria

Création graphique Don Quichotte : Claudia CAMPANELLA /Communication visuelle : Roseline BONNET DES TUVES
Enregistrements musiques de scène :

Martial BORT (guitare) Olivier HESTIN (batterie et percussions) et Alexandre VANDIERENDONCK (Kora)

Co-production :

Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes (Charleville-Mezières)/Théâtre Luxembourg (Meaux)/Théâtre Sénart (Lieusaint)/Les Treize Arches scène conventionnée (Brive-la-Gaillarde)

Co-réalisation :

Fontenay en scènes (Direction de la Culture de Fontenay-sous-Bois)
Avec le soutien de  :

REGION Ile-de-France (PAC)

CONSEIL DEPARTEMENTAL -77- (Aide à la Création) ADAMI et SPEDIDAM

 

Merci à tout ceux qui ont été présents à nos côtés pour la réalisation de cette création, Muriel Barreau, Angèle Bernoin, Laura Castellon, Yasmina El Mansour, Mina Galtier, Isabelle Jams, Pépito Matéo, Sylvie Martin, Clarence Massiani, Frédérique Mertens, Lucile Oilataguerre,

 

Helen Parrot, Colette Poussuet, Marie-Christine Vieille-Grisard et les membres du PAMS (Le Public avec la Mezzanine à Sénart)

 


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DOSSIER DE CREATION DON QUICHOTTE
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LE NEGRE VOLANT



Un spectacle des Productions de la Mezzanine

Avec Carine Jiya.

Texte et mise en scène Denis Chabroullet

Bande son Roselyne Bonnet des Tuves

Assistante Cécile Maquet

 

Pour raconter le calvaire du champion, Denis Chabroullet a choisi de mettre en jeu Sydney, la fille de Major Taylor.

Le principe de narration intimiste et le jeu très sensible de Carine Jiya, donnent toute sa dimension dramatique au portrait de Taylor.

Avec une énergie sublimée, elle nous emporte à l’aube d’un siècle où la vitesse était l’apanage du vélo, et où les exploits des pistards suscitaient un engouement populaire inégalé.

Ces champions furent les premières stars mondiales du XXe siècle.

 

Major Taylor dit "le Nègre Volant", est l’icône d’un combat qui résonne étrangement par son principe de réalité universelle, qu’elle soit d’hier ou d’aujourd’hui. Mais peut-être, aujourd’hui plus qu’hier, avons-nous besoin d’entendre une histoire d’homme qui nous fait espérer une humanité plus juste.

 

La comédienne fait l’autopsie d’une époque empoissée de grandeur et de cruauté : aux Etats- Unis, les droits civiques en sont encore à leurs balbutiements et les américains pratiquent la ségrégation raciale dans tous les aspects de la vie quotidienne. Que dire alors des afro-américains luttant pour exister dans le sport ou encore la culture ?

" Un noir peut faire de la bicyclette, mais moins vite qu’un blanc ! Sinon..."

 


EXTRAITS DE PRESSE

« Le Nègre Volant »

« Un portrait dʼune effroyable vérité, porté par une comédienne magnifique. Bien après le spectacle, le public reste longtemps immergé dans cette amérique blanche et bien pensante, dans la fureur des sons et des hourras dʼun peuple multicolore, portant son champion aux portes dʼun paradis bien éphémère. Une histoire étrangement résonnante dans le monde dʼaujourdʼhui » evene.fr

« A travers la vie de ce champion méconnu, nous traversons une époque impitoyable pour toute une partie de lʼhumanité, et malgré cela, la beauté de Major Taylor, son charisme, son combat sportif nous fait encore croire quʼun monde débarrassé des scories racistes dʼun autre temps est encore possible. Le texte de Denis Chabroullet est porté admirablement par Carine Jyia qui en parcours tous les méandres et la poésie avec un enthousiasme communicatif. » le souffleur.

« Transporté dans les vélodromes et les bords de route dʼune amérique raciste, le public assiste subjugué, au combat du premier champion noir américain pour exprimer son art. Le texte, la bande son, le jeu de la comédienne participent dʼune seule voix à ce moment de théâtre subtile et engagé. Une belle réussite ! » La Cityradio

« Mon père est mort ! » Un album photos à la main, la comédienne commence à re- tracer la vie du « Nègre Volant » Le jeu poignant de Carine Jiya plonge le public dans un histoire teinté de cruauté. La scène se rétrécit autour de la comédienne qui happe chaque spectateur du regard. Ici, il nʼy a pas de barrière aux émotions. Le public est conquis ! » Le Parisien

Le cyclone noir

Marshall Walter Taylor dit Major Taylor est l’une des figures les plus fascinantes du sport américain : champion du monde de cyclisme sur piste à 20 ans, il a été, à l’aube du XXe siècle, l’homme le plus rapide de la planète.

Mais il n’est pas bon être de peau noire dans l’Amérique du Ku Klux Klan : humilié, exposé au racisme et à la violence de ses compatriotes blancs, il saura, grâce à son intelligence, à sa pugnacité et sa foi, faire ex-ploser les barbelés du Pentagone et devenir “le Nègre Volant“, admiré pour ses prouesses dans le monde entier.

Il fut une véritable star du cyclisme jusqu’en 1905.

Puis commence la lente descente en enfer...
Taylor dit avoir gagné entre 25 000 $ et 30 000 $ par an, à la fin de sa carrière.

Impensable pour un homme de sa condition et de sa couleur de peau, en ce début de siècle !
Au moment de sa mort, il avait tout perdu : mauvais investissements, crise économique, jusqu’au tirage de son auto-biographie à compte d’auteur...

Mais le champion voulait être un exemple pour les jeunes noirs, en les incitants à trouver leur propre voie, même en pleine guerre raciale. Son mariage brisé, il meurt à 53 ans, seul et ruiné, dans le service de charité du Cook County Hospital de Chicago.

Il sera enterré dans une tombe anonyme.

En 1948, un groupe d’anciens coureurs pro, soutenus par les financements de la Schwinn Bicycle Co, le plus gros fabriquant de cycles des USA de l’époque, organiseront l’exhumation et le transfert des restes de Taylor au cimetière de Mount Glenwood près de Chicago.

Aujourd’hui, une association américaine cultive sa mémoire, et un nouvel engouement suscité par son double engagement sportif et humain réhabilite le champion.

Quelques liens :

http://www.memoire-du-cyclisme.eu/palmares/taylor_marshall_walter.php

https://fr.wikipedia.org/wiki/Major_Taylor

http://www.majortaylorassociation.org/


"La tragédie est le meilleur morceau de la bête" (2014)


Nous sommes au fond de la tranchée où pataugent, sans distinction de race et de nationalité cinq « pioupious » inoffensifs : un Allemand, un Ecossais, un Italien, un Sénégalais et un Français. À leurs côtés, on découvre une femme aux formes très arrondies, et portant la coiffe alsacienne !

Est-elle le fruit de l'imaginaire collectif de ces mâles éperdus, ou un personnage de carton-pâte envoyé sur les lignes pour les fourvoyer ?

Qu'importe, on la convoite, certains même la violentent, tous l'aiment en cachette.

Comme eux, elle partage ce présent qui leur fait oublier d'envisager leur destin, et les ramène continuellement à la tentation de vivre. Mais l'assaut est inévitable, et de l'autre côté de la tranchée, la grande Histoire les a mis en joue : ils doivent sortir du trou !

Tous les outils sont bons pour se sauver de ce guet-apens : les immenses appareils à écouter les nuages, la machine à sonder le sol, les oiseaux voyageurs....

Le champ de bataille a pétri les peurs de cette communauté de « petits » pour servir la cupidité des grands : là, surgit le non-sens continuellement renouvelé des conflits de tout âge. Au-delà cette guerre qu'on appelle « Grande », le Théâtre de Chabroullet raconte aussi le monde d'aujourd'hui pour se faire manifeste.

De la scène de ménage introduisant le spectacle, à la scène finale du bébé bercé par le tirailleur Sénégalais, c'est toute la fantasmagorie d'un monde de boue et de sang qui se déploie, provoquant chez le spectateur cette singulière sensation d'immersion, en nous ramenant à notre immémorial désir de vivre.

Spectacle de Denis Chabroullet

Mise en scène, écriture : Denis Chabroullet

Scénographie : Michel Lagarde et Denis Chabroullet

Univers sonores, musiques : Roselyne Bonnet des Tuves

Assistante à la mise en scène : Cécile Maquet

Avec : Benjamin Clée, Laurent Marconnet, Erwan Picquet, Sylvestre Vergez, Julien Verrié, Clémence Schreiber ainsi que Thierry Grasset, Pauline Lefeuvre et Cécile Maquet

Lumières : Jérôme Buet / Son : Alexis Piquet

Construction du décor, machines et objets : Thierry Grasset et Pauline Lefeuvre

Peinture décor : Michel Lagarde et Pauline Lefeuvre / Costumes : Julie Thiollet

Conseiller historique : Jean-Pierre Verney

Co-production : Théâtre Luxembourg Meaux (77)

Co-réalisations : Scène Nationale de Macon (71), L’Onde Théâtre Centre d’Art de Vélizy-Villacoublay (78), l’Avant-Seine / Théâtre de Colombes (92), Célestins - Théâtre de Lyon (69)

Autre partenaire : Musée de la Grande Guerre Meaux

Avec le soutien financier de : Conseil Général de Seine-et-Marne, Conseil Régional Ile de France (Permanence Artistique et Culturelle) Mission du Centenaire 14-18, SPEDIDAM et ADAMI


Ce qu'en pense la presse.

« La figure du poilu hante l'œuvre de Denis Chabroullet, mais le metteur en scène pousse la pièce bien au-delà d'une simple évocation de la Grande Guerre. Il enchaîne des tableaux, de plus en plus féroces et sanglants, dans un décor monumental, devenu la métaphore d'un monde malade de la haine. »

(Thierry Voisin  -TELERAMA)

 

« Avec une occupation aussi verticale qu’horizontale de la scène, la composition humaine, plastique et sonore qu’offre la Mezzanine est saisissante. Les surréalistes disaient : « La beauté sera convulsive ou pas ». On parlerait plutôt, ici, d’une beauté négative. C’est la juste réponse de l’art à cette boucherie de 1914. »
(Gilles Costaz – WEBTHEA)

 

« Décalée, déjantée, iconoclaste, entre beauté et laideur du monde, la bande géniale du Théâtre de la Mezzanine  peuple les planches d’un univers qui explose d’inventivité ! »
(Yonnel Liegeois – Chantiers de Culture)

 

« On rit dans l’obscurité, on s’émerveille de tant d’inventivité, et puis on s’en va et on reste ébloui de lumières et de sons, d’images folles, cocasses, fantasques… »
(Martine Silber – MEDIAPART)

 

« Opéra, poupées, musique invitent le spectateur à participer à sa propre lecture du drame. Les dispositifs scéniques gigantesques et fragiles laissent place à une évocation dépourvue de tristesse,  une exploration poétique de la Grande guerre… »
(CENTENAIRE 14-18)

 

« Les spectacles de Denis Chabroullet sont infiniment plus subtils qu’une démonstration. Avec cette « Tragédie… » ,  il compose une oeuvre qui offre à l’humanité le miroir de sa beauté et de sa laideur, de son risque et de sa perte, de son excellence et de sa fragilité. »
(Catherine Robert - LA TERRASSE)

 

« En génial bidouilleur, Denis Chabroullet s’est amusé à concocter un spectacle empli de bruit et de fureur mais joyeusement foutraque. Diantre, ça palpite ! Privilégiant l’expressionnisme au réalisme, Denis Chabroullet préfère les cris hystériques à l’effroi, l’éclat de rire au désespoir. »
(Lena  Martinelli – LES TROIS COUPS)

 

« Cette évocation de la Grande Guerre s’achève dans la boue et la folie. Il faut du talent pour habiter l’exiguïté, la boue et le feu : pour tenir sa partition dans un tel capharnaüm. »
(Vincent Raymond – STIMENTO)




Eden Palace (2012)

L’EDEN PALACE est un dispositif scénique festif,
qui propose aux spectateurs de suivre Denis Chabroullet
dans ses visions d’un monde sans milieu.
L’expédition ressemble à un grand safari artistique
où l’on croise des personnages des plus incongrus,
une humanité troublante.
Le spectateur est absorbé dans ce jeu du rire
et des larmes, et devient peu à peu héros de cet univers.



"On est saisi et ému quand on découvre des saynètes qui sont autant de tableaux très différents. Cʼest un théâtre de lʼimage, de lʼinstantané et du ressenti, et il ne faut pas chercher nécessairement du liant, de la narration entre toutes ces petites scènes, si ce nʼest une critique de notre monde et de ses travers." Julien Barsan - Le Théâtre du Blog.


Photos de Cécile Maquet, Denis Chabroullet, et Michel Lagarde.


de Denis Chabroullet

Scénographie, Mise en scène, Ecriture : Denis Chabroullet / Composition sonore : Roselyne Bonnet des Tuves / Décors : Demis Boussu, Cédric Champoussin, Christelle Langlois, Lionel Lesage, Sylvain Pagazzi, Florentin, / Construction et accessoire: Pauline Lefeuvre/ Costumes : Pauline Duvinage

Avec : (en alternance) Alexis Bestion de Camboulas ou Jean-Philippe Espinasse, Martial Bort, Roselyne Bonnet des Tuves, Antonia Bosco, Jérome Buet, Denis Chabroullet, Benjamin Clée, Bertrand Dazin,Sorin Dorobantu, Patrick Frapeau, Thierry Grasset, Olivier Hestin, Stéfano Intieri, Mayuko Karasawa, Pauline Lefeuvre, Cécile Maquet, Laurent Marconnet, Erwan Picquet, Eric Pottier, Lenuta Roman, Jean-Louis Sbardella et Clémence Schreiber. / Co-production : Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville Mezières/Fonds d’aide à la Création Mutualisée (Festival théâtral du Val d’Oise) / L’apostrophe, scène nationale de Cergy-Pontoise/Les Treize Arches/Scène conventionnée de Brive-la-Gaillarde/Festival Cultura Nova /City of Heerlen / (Pays-Bas)/Théâtre Luxembourg (Meaux)

Co-réalisation : Théâtre de la marionnette à fil d’Arad (Roumanie)


Didon et Enée (2010)

Un immense bassin rempli d’eau, sur lequel se déploient les vestiges d’une usine désaffectée : l’élément central constitué d’une petite bicoque en tôle, avec ascenseur contre-pesé et balcon en métal, accueille l’orchestre.
Une promesse d’orage hante les lieux. Avec son sens unique des univers fantasmagoriques, Chabroullet va faire des amours de Didon et Enée, une prodigieuse usine à désirs fous.

 

Du baroque peu conventionnel, aux limites de l'exubérance
et du raffinement “ ThierryVoisin (Télérama)


Le Didon et Enée de Chabroullet est un des plus beaux hommages rendus à ce chef-d'oeuvre : excentrique comme les perles irrégulières que le portugais appelle barroco...”
Catherine Robert (La Terrasse)

 

En pleine illusion,rêve et fantasmagorie, un peu plus d'une heure d'éblouissements !” Martine Silber (Blog Le monde)


© Photos Christophe Raynaud De Lage


d’Henry Purcell Adaptation et Mise en scène de Denis Chabroullet

Composition sonore : Roselyne Bonnet des Tuves / Scénographe : Michel Lagarde et Denis Chabroullet / Décor : Demis Boussu/ Costumes : Marion Duvinage /Accessoires : Erreur ! Contact non défini./ Lumières : Jérôme Buet/ Avec : Virginie Avot/ Antonia Bosco/ Roselyne Bonnet des Tuves/ Benjamin Clee/ Bertrand Dazin/ Shigeko Hata/ Katia Krasutskaya / Karasawa/ Léonardo Loredo de Sa/ Laurent Marconnet/ Cécile Maquet/ Martin/ Thill Montero/ Simon Parzybut/ Agathe Peyrat/ Erwan Picquet/ Marie-Pierre Pirson/ Jean-Marie Puissant/ Anne Rodier/ Sylvestre Smith/ Sylvain Vergez/ Tournée : « La Serre » Lieusaint, Théâtre Luxembourg, Salle Jacques Brel, Théâtre Romain Rolland, Théâtre Pierre Fresnay, Scène Nationale La Coupole, l’Apostrophe, Théâtre Alexandre Dumas, L’Avant Seine, Les Treize Arches, Théâtre de l’Archipel, Théâtre de Rungis, Étranger : Théâtre d’Esch sur Alzette (Luxembourg), Théâtre d’Herleen(Hollande), Theatro Viriato, Centro cultural Vila Flores,


Côte d'Azur ( 2008)

Un monte-charge habité par un homme en livrée nous emmène découvrir des ombres inoubliables en hommage à «Psychose». Nous sommes dans l'enclos, nous faisons

signes aux spectateurs appuyés sur les rebords des meurtrières une chope de bière à la main....

Bouger ; il faut remuer le spectateur, ne pas le laisser en forme de cheval s'endormir debout, le spectacle sur le dos, jouer à cache-cache avec lui, le surprendre sans jamais l'agresser, mais le bousculer gentiment dans la manière d'appréhender le spectacle vivant.


"Les très belles images que font naître les différents points de vue auxquels obligent l’ouverture et la fermeture des meurtrières composent autant de tableaux que le mouvement perpétuel des acteurs vient soudain figer dans l’extase esthétique. Autant dire qu’une fois encore, le travail pertinent, original et soigné du Théâtre de la Mezzanine prouve l’extraordinaire fécondité du talent de ses membres." Catherine Robert - La Terrasse.

 

© Photos Christophe Raynaud De Lage


de Denis Chabroullet

Scénographie, écriture scénique, Mise en scène : Denis Chabroullet / Ecriture musicale : Roselyne Bonnet des Tuves et Lionel Seillier

Assistante : Cécile Maquet/Décor : Démis Boussu, Roger Chereau et Thierry Grasset / Lumières : Jérôme Buet/Viséo : Eric Pottier

Avec : Cécile Maquet, Clémence Schreiber, Philippe Soutan, Marie-Pierre Pirson, Martial Bort, Lionel Seillier, Marie Lagrée, Jean-Louis Sbardella et Lacrimiora Szlanko.

Coproduction : Théâtre de la Mezzanine / Théâtre Massalia (Marseille) / Scène Nationale de Cergy/ Théâtre de la Marionnette à Paris / En partenariat avec l’ADAMI /ARCADI/Aide à la création CNT/Conseil Général 77


Nous sommes tous des papous (2006)


Un égout traverse l'endroit , Il charrie des restes
Vital urgent électrique , ce bas fond abrite des êtres
Trois femmes un homme peut être plus
Les femmes bâtissent préservent gardent l'endroit

Vivre ? évacuer la violence du choc ? Reconstruire un possible?
Les quatre personnages sont en lutte avec eux
mêmes avec l'autre face à l'inconnu


"Autant dire qu'il boycotte le textuel, lui préfère les associations d'images surréalistes, hypnotiques, de sons, d'apparitions et d'objets. Les pieds dans l'égout, il flirte avec les fantasmagories cauchemardesques comme avec les élans enivrants, rock et baroques, de musiciens ­live emmenés pas sa compositrice d'épouse, Roselyne Bonnet des Tuves. « Nous sommes tous des Papous » ou l'art de danser sur les décombres." Telerama

© Photos Christophe Raynaud De Lage

De Denis Chabroullet

Scénographie, Ecriture scénique, Mise en scène : Denis Chabroullet / Ecriture musicale : Roselyne Bonnet des Tuves / Assistante : Cécile Maquet/Décor : Demis Boussu/Lumières : Thierry Grasset/ Son : Eric Pottier/Costumes : Sandy Albertelli/ Machine : François Gourgues/ Accessoires : Michel Caudrillier

Avec Cécile Maquet, Demis Boussu, (manipulations) Clémence Schreiber, Philippe Soutan, Marie-Pierre Pirson, Sandy Albertelli ou Lou Colombani

Roselyne Bonnet des Tuves, (chant) Martial Bort (guitare) Nicolas Roberft (contre-basse) et Lionel Seillier (batterie) / Coproduction : Théâtre de la Mezzanine / Théâtre Massalia (Marseille)/Scène Nationale de Sénart/Festival Fidena-Rhutriennale (Allemagne)/Fontenay en scène. / En partenariat avec l’ADAMI/SPEDIDAM/Beaumarchais/Conseil Général 77


Les Champs d'amour (2004/2005)

Les Champs d’Amour est un spectacle d’hommes et de femmes sur les violences quotidiennes envers les plus faibles… (...)

Les jupes des filles papillonnent de lumière, leurs lèvres rouge-baiser sont prêtes à recevoir l’amour.

Les garçons draguent dans leurs auto-tamponneuses, qu’ils « drive » comme des valseurs nonchalants, de plus en plus en plus émoustillés par le désir d’aimer. Les langues glissent à n’en plus finir sur des glaces aux doux parfums d’enfance.

Mais le rythme s’accélère, ça tourne vite, beaucoup trop vite, les valseurs sont pris de vertige ! Et roulez Jeunesse ! Les mâles rugissants se jettent sur la crème ­ vanille, chocolat ­ et dévorent tout, d’un trait : une meute lâchée sur une proie facile. Les biches sont aux abois. Quand sonne l’hallali, les rêves d’amour sucrés et les désirs d’enfance sont condamnés à mourir.

 

"Atmosphère assez fantasmagorique pour faire parfois rire et sourire, assez anxiogène pour vous balancer un électrochoc dans l’estomac. Et quoi qu’on endure, sur une scène, ça fait du bien par où ça passe. " Cathy Blisson - Telerama

 

 © Photos d’Eric Miranda


 Scénographie, Ecriture scénique, Mise en scène : Denis Chabroullet / Écriture musicale : Roselyne Bonnet des Tuves / Assistante : Cécile Maquet /Décor : Démis Boussu et Stéphanie Billet/ Lumières : Thierry Alexandre / Son : Eric Pottier/Costumes : Sandy Albertelli/ Scuptures : Clémence Noble et Ekatarina Stadnitskaïa/Machine/Costumes : Svetlana Petrova / Musiciens (pour les répétitions et la première) : Laure Beretti(Harpe), Philippe Boyer (Saxo, Emmanuel Cremer (Violoncelle) et Benjamin Mourocq (Batterie) Constructions : Demis Boussu, Stéphanie Billet, Ateliers de l’AIPI / Avec : Maude Mingot, Diégo Tosi, Henry Valencia

Manipulations : Stéphanie Billet, Demis Boussu, et en alternance Sandy Albertelli et Cécile Maquet /Co-production : Théâtre de la Mezzanine / Théâtre Luxembourg (Meaux°/ Th2ÄTRE Massalia (Marseille)) / L’Apostrophe Scène Nationale de Cergy Pontoise / En partenariat avec l’ADAMI

 Ce spectacle a reçu l’aide à la création du Ministère de la Culture et le soutien de l’association Beaumarchais (SACD) / Avec le soutien du Conseil Général de Seine et Marne Résidence à l’Embarcadère de Montceau les mines et au Théâtre Massalia/Friche Belle de Mai de Marseille


La Transhumance des Riens (1997)

 Nous sommes en  2020, abandonnés, les riens vivent en troupeaux, individuellement. Traumatisés par les histoires à peine vraisemblables de leurs ancêtres, ils tournent en rond sur terre comme dans leurs têtes et vivent par séquences: dès que la coupe est pleine, ils se douchent pour chasser le mal qui les hante...


"Plus la peine de se lamenter sur l'absence de langages dramaturgiques nouveaux, si l'on ne repère pas qu'il y a ici une vraie mine de créativité, et que cette témérité est d'aujourd'hui" Nicolas Romeas - France.

Comédie sans parole de Denis Chabroullet. / Mise en scène Denis / Musique : Roselyne Bonnet des Tuves. / Avec Sandy Albertelli, Angèle Hédeline, Jean Pierre Hutinet, Manon Juncker, Delphine Presles et Jean Claude Renard. /Décors : François Gourgues assisté de Thierry Grasset et Angèle Hédeline / Sculptures : Ekatarina Stadnitskaïa. /Co-production : Théâtre de la Mezzanine/OARA/Conseil Général du Val de Marne.

Avec le soutien de l’A.D.A.M.I /Co-réalisation : La coupole (Scène Nationale de Sénart) Théâtre du Luxembourg (Meaux), Théâtre de Fontainebleau Espace Jules Verne Brétigny-sur-Orge Centre des Bords de Marne Le Perreux sur Marne C.Culturel de Fontenay sous Bois £Centre Théo Argence St Priest Le Grand Angle – Voiron Médiagora Centre Culturel de Talence Théâtre de Privas / Théâtre le Trianon (Paris) Un mois de représentations


NOM D'UN CHIEN : LA TRILOGIE DES CHIENS.

Temps de Chien (1991)

Temps de Chien est le premier volet de la Trilogie : Nom d'un Chien. Première création sans paroles de Denis Chabroullet.


Forçats de naissance, Tonio et Jean-Francis s'évadent. Ils fuient leur souricière et émergent sur un tas de sable. Leur premier jour ressemble à une naissance, mais très vite, la boule sableuse si prometteuse se dérobe sous leurs pieds et leur révèle les lourdes traces d'un passé destructeur....

Un spectacle de Denis Chabroullet / Mise en scène : Denis Chabroullet / Musique : Roselyne Bonnet des Tuves / Avec Jean Pirre Hutinet et Michel Moyu. Manipulation Cécile Maquet, François Gourgues. / Co-production : Ville de Bienne/ Théâtre de la Mezzanine / Aide à la créatio (Ministère de la Culture). Création à Bienne (Suisse).


Chiens de la Mer (1993)

Chiens de la Mer est le deuxième volet de la Trilogie : Nom d'un Chien. Première création sans paroles de Denis Chabroullet.


Ici, la mer a disparu est les âmes désaffectées s'écoulent avec les eaux du port. Qu'importent les états d'âme de ces pêcheurs, et la nature du vent destructeur qui va balayer leurs anciennes certitudes, on leur trouvera un destin de rechange...

Comédie sans parole pour opéra pauvre / Un spectacle de Denis Chabroullet, Mise en scène Denis Chabroullet. / Musique : Roselyne Bonnet des Tuves.

Avec Pascale Gouin, Angèle Hedeline, Jean Pierre Hutinet. / Co-production théâtre de la Mezzanine aux C.C. de Thorigny et Villeparisis/THECIF/ ADAMI et le Conseil Général de Seinet Marne.


Les Chiens de Faïence (1995)

Les Chiens de Faïence est le troisième volet de la Trilogie : Nom d'un Chien. Première création sans paroles de Denis Chabroullet.


Le spectateur est embarqué dans un monde fantasmatique où les objets apparaissent, imprévisibles et désordonnés, comme les rebondissements de la mémoire. ils hantent l'espace tantôt comme des souvenirs, tantôt comme des fantasmes inavoués. La mort est cristallisée dans cet univers sensuel et animal où le spectateur vogue à sa guise, dans une évasion totale...

Un spectacle de Denis Chabroullet / Musique Roselyne Bonnet des Tuves /Avec Michel Motu, Jean Pierre Hutinet, Manipultation : François gourges, Angèle Hédeline, Eric Sourié  /Décors : Francois Gourgues assisté d’Eric Sourie et Angèle Hédéline / Peinture, sculpture et costumes : Ekatarina Stadnitskaïa. /Co-producion : Théâtre de la Mezzanine, Scène Nationale de Sénart, C.Culturel de Thorigny Villeparisis. / Avec le soutien du Ministère de la Culture (aide à la création), Théâtre de la Marionnette à Paris.

 

Après un « Didon et Enée » qu’il avait submergé sous les eaux vaporeuses et mélancoliques d’une Carthage en ruine, Denis Chabroullet s’empare du mythe d’Orphée, avec ce regard à la fois tendre et sulfureux qui caractérise son univers théâtral : exploration des matières, énergie des corps, machineries infernales, ses outils sont affûtés pour accompagner le voyage d’Orphée à travers les enfers. 

Un opéra dans toute sa dimension spectaculaire, mais sans fosse d’orchestre.

Un théâtre du chant et de l’imaginaire, avec ses apparitions et ses disparitions, ses poulies et ses trappes, où la confusion des sentiments nous fait osciller entre l’ivresse d’un amour fou qui hésite à se réaliser, et la puissance sulfureuse des ténèbres qui s’infuse chaque jour dans les interstices de notre monde réel.