« Chabroullet pratique un théâtre sans mots, aussi organique que politique, fait d’images radicale et fantasmagorique. Un vrai
choc ! »
« Les comédiens, bouleversants de fragilité et sidérants dans leur capacité à signifier au-delà des mots, la douleur et l’espoir, interprètent la partition inventée par Denis Chabroullet avec une pudeur toujours aux limites de l’indécence, avec une précision toujours au bord de la rupture. Autant dire qu’une fois encore, le travail pertinent, original et soigné du Théâtre de la Mezzanine prouve l’extraordinaire fécondité du talent de ses membres. »
« Avec ces personnages hallucinatoires noirs et sensuels, la compagnie n’en fini pas de nous imprimer des images dans la rétine. Accompagné pour la musique par Roselyne Bonnet des Tuves (qui est au son ce qu’il est à l’image, une incubatrice de voyages en eaux troubles), Denis Chabroullet signe là un petit miracle, dont on ne sort pas indemne »
« Denis Chabroullet invente un langage crypté, peuplé de signes et d'images qu'il dévoile dans la lumière du théâtre ; c'est comme si nos yeux se fermaient pour nous entraîner vers d'obscurs rêves enfouis au plus profond de notre mémoire. Cet onirisme rappelle l'univers de Goya. Un spectacle d'une indicible beauté. »
« Dans un univers visuel d'une exceptionnelle richesse, Denis Chabroullet malaxe et contorsionne ses images autant que ses acteurs. On songe à Kusturica, Fellini ou Fuller. C'est beau, c'est grinçant et cynique. »
«Avec Chabroullet, le paysage théâtral français sort de la plaine : l’univers hanté de la Mezzanine est celui dun Théâtre de la perdition : il y flotte un parfum de la conspiration... Cest perturbant, fascinant et amusant à volonté, et cela remue linconscient. Voilà un théâtre aussi fantasmagorique que politique qui ne baisse pas les bras. La Mezzanine sait frapper encore ! »
« Denis Chabroullet a depuis des dizaines d’années renoncé à la parole : il raconte le monde dans des univers gigantesques, trouve un art du spectaculaire avec l’ingéniosité du roi de la bricole. L’imagination se balade, trouve ses fils constructeurs, se retrouve chaviré à force de tournis. On pense à Delacroix, à Géricault, pas moins…Chabroullet est un poète… du désastre ! »
Chabroullet à l’art de faire naître des images à coup de métaphores gestuelles, empreintes de crudité comme une troublante poésie. Assez fantasmagorique pour faire parfois rire et sourire, assez anxiogène pour vous balancer un électrochoc dans l’estomac… et ça fait du bien par où ça passe !
« Plus la peine de se lamenter sur l’absence de langages dramaturgiques nouveaux, si l’on ne repère pas qu’ il u a dans cette compagnie une vraie mine de créativité, et cette témérité est d’aujourd’hui ; Chabroullet est de cette sorte de poète dont on sait déjà qu’un jour, on aimera à revisiter l’œuvre. »
«En laissant ouvert la méditation, Chabroullet tient en haleine le spectateur et prouve avec cette création puissante, hypnotique et atterrante que les artistes ne sont pas seulement les transcripteurs du monde, mais ils en sont les rivaux.»
« Bienvenue dans le monde barjo de Denis Chabroullet. Ce metteur en scène a un goût immodéré pour le silence. S'il était plasticien, on le dirait conceptuel : il sculpte les corps, les malaxe, et place les acteurs en équilibre entre improvisation et mise à l'épreuve. En insufflant un renouveau dans le monde du Théâtre, ce spectacle rend poreuses les limites entre l'Art et la Vie. Une constellation hypnotisante »